Des pratiques solitaires, sans formation et/ou expérience
Fondée sur des entretiens approfondis menés auprès de médecins généralistes, l'analyse porte d'abord sur les facteurs de décision de prescription (et de déprescription). Outre les manques de formation et/ou d'expérience en addictologie, l'analyse montre que les difficultés rencontrées tiennent surtout aux difficultés de coopération entre les acteurs du système de soins.
Un contexte d'exercice crucial pour comprendre les disparités
Le contexte d'exercice des médecins (cabinet libéral, maison de santé, centre de santé, etc.), de nature à mettre les acteurs de soins en relation, à renforcer leur capacité d'agir sur des cas critiques et à modifier la place de la médecine générale dans la prise en charge d'une dépendance ou d'une addiction médicamenteuse, est crucial pour comprendre la pluralité des pratiques.