Fiche régionale Hauts-de-France

Usage de tabac

Le tabagisme quotidien parmi les adultes s'avère plus répandu dans la région que dans le reste du territoire. La population adulte des Hauts-de-France se distingue également des autres régions par un usage intensif sensiblement plus élevé (en 2017, 18 % des 18-75 ans fumaient au moins dix cigarettes par jour, contre 13 % sur l'ensemble de la France métropolitaine), caractéristique qui se retrouve chez les jeunes de la région (7 % vs 5 %). En revanche, ces derniers déclarent des niveaux d'expérimentation et d'usage quotidien significativement moindres. Dans ce contexte de consommation intensive, la mortalité liée aux cancers des voies pulmonaires est sensiblement plus élevée que la moyenne nationale (6,4 décès pour 100 000 vs 5,1). 

Usage d'alcool

Si les usages d'alcool relevés chez les adultes ne diffèrent pas de ceux relevés du reste de la métropole, les jeunes des Hauts-de-France de 17 ans se démarquent quasi-systématiquement des autres régions par des prévalences moins importantes. Malgré cela, la région Hauts-de-France affiche un niveau d'accidents corporels, de mortalité prématurée liée à l'alcool (alcoolisme et cirrhose) et d'interpellations pour ivresses bien supérieurs à la moyenne nationale.

Usage de cannabis

Le niveau d'expérimentation du cannabis des adultes des Hauts-de-France est significativement moins élevé (38 % vs 45 %). De la même manière, les adolescents présentent des niveaux de consommation nettement inférieurs à la moyenne nationale, et ce quel que soit l'indicateur considéré (usage dans l'année, dans le mois, régulier ou quotidien). Le nombre d'interpellations pour infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS), concernant principalement le cannabis, demeure toutefois supérieur à celui de la France entière.

Usages d'autres produits illicites

Enfin, s'agissant des autres produits illicites, les habitants des Hauts-de-France déclarent des niveaux d'expérimentation inférieurs à ceux relevés ailleurs en France, tant chez les adultes que les adolescents. Paradoxalement, la région Hauts-de-France se démarque là encore par une surmortalité due aux surdoses liées aux drogues illicites.