Phénomènes émergents liés aux drogues. Tendances récentes sur les usages de drogues à Rennes en 2017

Confirmation d’une forte disponibilité de la cocaïne

Pour 2017, les observations réalisées s’inscrivent dans la continuité de celles de 2016 et sont tout à fait similaires concernant une cocaïne plus disponible et présentant un taux de pureté plus élevé en comparaison des années antérieures. Ces constats sont unanimes sur les deux espaces d’observation couverts par TREND et attestés par les analyses du dispositif SINTES et celles réalisées sur les saisies par les services d’application de la loi.

Essor significatif de la kétamine

Déjà amorcée l’année dernière, la hausse de diffusion de la kétamine se confirme. En effet, elle aura été plus présente en 2017 au sein de l’espace festif alternatif, poursuivant ainsi une progression entamée depuis quelques années, mais pour laquelle une accélération est à relever. Cette accélération se traduit par un équilibre entre offre et demande (auparavant la demande était le plus souvent supérieure à l’offre) et par une visibilité plus importante des consommations qui se généralisent.

À propos du trafic de drogue en Bretagne

À l’échelle de la région, la présence de réseaux de trafic ne se limite pas aux grands pôles urbains (Rennes et Brest) mais se retrouve également dans des villes d’importance plus moyenne (Vannes, Lorient, Vitré, Saint-Brieuc, Quimper, etc.). Dans les plus petites villes, l’organisation peut en tout point ressembler à ce qui est mis en place dans les trafics de quartiers très structurés impliquant une multitude d’acteurs et une importante fragmentation des tâches.