Phénomènes émergents liés aux drogues. Tendances récentes sur les usages de drogues à Lille en 2017

Des consommations visibles de protoxyde d’azote dans la métropole lilloise

Des consommations sont devenues soudainement visibles dans la ville de Lille. De nombreuses petites cartouches grises contenant le gaz sont retrouvées, de façon continuelle et massive, dans plusieurs secteurs de l’espace urbain. Abondamment relayée par les médias locaux, ces consommations posent des problèmes d’un point de vue sanitaire et environnemental de par la pollution omniprésente qu’elles engendrent sur la voirie.

Forte présence de la cocaïne

En 2017, la cocaïne est plus disponible à Lille, dans l’ensemble des milieux festifs. Si les consommations concernent des populations variées en termes de classe d’âge et de situation sociale, les usagers de 30 à 40 ans socialement insérés semblent particulièrement représentés. La cocaïne occupe également une place plus importante parmi les produits consommés par les populations précaires urbaines.

La généralisation progressive de l’usage de poppers

La disponibilité du poppers progresse en 2017, dans le prolongement des observations menées les années précédentes. Cinq types de commerces différents où il est possible de s’en procurer ont été recensés : sexshops, bureaux de tabac, clubs et discothèques, 
magasins spécialisés (dans la vente de cigarette électronique, chicha, bang, feuilles à rouler…), sites Internet.