Fil d'Ariane
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- Substances psychoactives, usagers et marchés....
La tendance à la diffusion de l'usage de drogues observée depuis une vingtaine d'années en Provence- Alpes-Côte d'Azur se poursuit.
En 2022, elle se traduit en contextes festifs par une dispersion de certains produits tels que la kétamine ou des cathinones et, dans une moindre mesure, le GBL. Les consommations de ces produits restent rares et concernent une minorité de personnes. Les observateurs signalent également une plus grande mixité des publics dans les free-parties, les calages et les soirées LGBTI+2, qui attirent des personnes non issues de ces milieux alternatifs ou communautaires, mais y trouvent des ambiances et des moments longs de fête que le secteur commercial local ne propose que rarement, et qui peuvent être des occasions d'expérimentation de produits peu présents ailleurs.
En contextes de marginalité urbaine, ce phénomène se traduit par une grande accessibilité des drogues illicites, même aux plus pauvres, notamment de la cocaïne qui est aussi vendue en « pochons » à 10 € ou 20 € dans les villes de la région. Il en va de même du marché et des trafics locaux qui proposent une grande diversité des produits selon tous les modes de commercialisation en vigueur : le cannabis (herbe et résine de plusieurs qualités) et la cocaïne sur les points de vente de rue, de nombreux réseaux de vente proposant aussi la livraison ; et d'autres produits moins accessibles (tels que la MDMA/ecstasy, la kétamine ou les drogues de synthèse) plus souvent proposés en vente sur les lieux festifs, ou en commande par livraison via des applications numériques ou des groupes d'interconnaissances.