Tendances récentes et nouvelles drogues - Metz. Synthèse des résultats 2017

Diffusion de la cocaïne basée et diminution des pratiques d’injection

L’année 2016 avait été marquée par une augmentation des usages de chlorhydrate de cocaïne (forme poudre). Le phénomène majeur en 2017 réside dans le développement des usages de cocaïne basée dans l’espace urbain, comme dans l’espace festif alternatif. Cette hausse est particulièrement visible chez les usagers-injecteurs d’héroïne et/ou de cocaïne fréquentant les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD), qui sont nombreux à abandonner l’injection au profit de la cocaïne basée consommée par voie fumée.

Des faits de trafic et de violences

En 2017, plusieurs évènements témoignent de la forte activité des réseaux de trafic de stupéfiants et des faits de violence, dont sont victimes notamment les habitants des zones de deal. Par ailleurs, les réseaux semblent devenir progressivement multicartes : certains de ceux qui pratiquaient en exclusivité la vente de cannabis y ajoutent celle de cocaïne.

Le LSD toujours disponible

Le LSD est très disponible sur le marché festif lorrain, principalement en électro alternatif et commercial. Il se vend sous forme de buvard à 10 €, avalé avec une boisson ou d’une goutte (entre 10 et 15 €, prix courant 10 €), avalée ou prise par la voie nasale.
La préférence pour le comprimé d’ecstasy – lié à la teneur et au caractère ludique de l’usage (couleurs, logos, etc.) – plutôt que la poudre de MDMA est à nouveau constatée en 2017.